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Soka Gakkai Internationale



Extrait du livre SECTES DANGERS du CMMM, Centre Roger Ikor, à lire absolument !

L'actuel président de la Soka Gakkaï Internationale (SGI) est depuis 1975 Daisaku Ikeda né en 1928 à Tokyo. Il a démissionné en 1979 de la Nichiren Shôschû, les moines l'accusaient d'être devenu un bouddha autoritaire.

La SGI s'est séparée nettement du Kômei-Tô en 1984, mais continue à le soutenir et le contrôle de fait. Daisaku Ikeda (le maître) dirige l'ensemble du mouvement. De nombreux événements interviennent dans la vie de ce groupement, ils sont trop longs à raconter ici, mais pour la France, cela se termine en 1922 par la déclaration à Paris de deux associations : Soka Gakkaï International-France (SGI-France) et Soka Gakkaï France (SGF) ayant le même président et le même siège à Paris.

L'aspect religieux dit que tout homme peut accéder à la boddhéité (illumination, paix intérieure) sans être obligatoirement moine. Il suffit d'avoir une dévotion exclusive pour le Sûtra du Lotus (texte apocalyptique institué après la mord de Bouddha), exprimée par deux pratiques : récitation gongyo (lecture biquotidienne), récitation daïmoku (chant de la formule sacrée " j'adore le Sûtra de la Bonne Loi ") devant le Gohonzon enchâssé dans un autel installé chez le pratiquant. " Le pouvoir du Gohonzon est absolu et la religion de la Nichiren Shôshû constitue le principe unique et éternel QU'AUCUNE RELIGION NE PEUT APPROCHER, avec ce qui est étrange comme acte de foi, INTOLERANCE A L'EGARD DES AUTRES ECOLES BOUDDHIQUES.

LA PHILOSOPHIE :Le droit au bonheur est immédiat pour tous (UNE RELIGION QUI NE L'ASSURE PAS EST FAUSSE ET DOIT ETRE DETRUITE.) etc. Paix universelle : la SGI se présente comme religion universelle, base d'une troisième civilisation qui uniefira bouddhisme et société (les deux précédentes, chrétienne et matérialiste, ayant fait faillite).

La Politique n'est pas exclue de ce mouvement. Le Kômei-To respecte les " principes essentiels de la philosophie bouddhique ". 45 sièges sur 512 à la Chambre basse (élections de février 1990), se déclare ultranationaliste, pacifiste, et honnête (lutte contre la corruption dans les partis politiques). Mais quelques uns de ses membres ont été compromis dans le scandale Recruit-Cosmos, qui a provoqué la chute du gouvernement Takeshita en 1989.

Pour la PRATIQUE : Il faut un temps de probation et d'épreuve d'une année, parachevée par une cérémonie de réception des préceptes (Gojukaï) et du Gohonzon, à Trets ou à Paris, le prêtre converti prête serment de " rejeter les enseignements provisoires " SOIT LE BOUDDHISME TRADITIONNEL, SES MAITRES ET SES COUTUMES. (L'intolérance de la tolérance !).

Et toujours les sempiternelles pratiques religieuses (obligatoires au contraire des cathos, comme tentent de le dire souvent les contradicteurs sur les Forums!), réciter matin et soir, pendant au minimum 1 heure divers litanies (gongyo, daïmoku, etc.), récitations collectives, travaux imposés pour empêcher de penser (330 heures du 3 mai 1988 au 3 mai 1989, les adeptes ont colorié un dessin de l'Arc de Triomphe fractionné en milliers de petites cases). Et comme presque toujours, en déplaise à Mme la marquise Madame..de.. , s'en remettre à la pratique, concrétisation de la Loi Universelle, LA MALADIE GRAVE EST GUERIE PAR LE DAIMOKU (Namu Myoho RengeKyo est comparable au rugissement du lion) avec témoignages publics de guérison, comme d'habitude " Voici l'expérience de M. K qui guérit d'un cancer..... (pas moins que cela) du foie, trop avancé pour permettre une intervention chirurgicale.... "

Pour l'ORGANISATION : Reprenons ce qui a été écrit précédemment : Structure pyramidale et paramilitaire (pour des pacifiques... !!) : la famille unité de base suivi de l'escouade (ou cellule) composée de 15 familles, et la compagnie de sept escouades, pour faire un régiment (ou district) de dix compagnies et en arriver à l'armée (chapitre) de trente régiments. Quartier général à Tokyo avec force d'expansion dans la ligne du programme hégémonique de la SGI " Nous sommes le soleil du Japon et l'espoir du monde [...], la vraie religion ".

Il y aurait 17 millions d'adeptes dans le monde, 7 millions hors du Japon dans 115 pays (1/2 million aux USA, terre d'asile des sectes (c'est pour cela que sont délégués à travers CIS and C° des empêcheurs de parler des sectes...). Bien sûr, pour s'implanter dans les pays l'on étudiera les facilités légales, ou laxistes comme la France avec ses possibilités arriérées de pouvoir créer autant d'associations que l'on veut (Loi 1901) sans contrôle véritable (pour le moment..) et en changer lorsque cela devient trop dangereux.

Ce qui intéresse ce genre de sectes ? Facile : les possibilités d'enracinement (terre d'asile), recrutement d'adeptes, acquisitions ou constructions immobilières, octroi de soutiens privés ou OFFICIELS, silence des médias, etc.

La France est devenue la plate-forme européenne de la SGI. Qui s'en étonnerait vu les témoignages envers cette secte dans les forums ?

On y compte 6000 membres environs, en majorité des jeunes de 18 à 25 ans de classes aisées et cultivées (capable d'acquérir facilement des ordinateurs et de surfer à l'aise sur le Web et annexes). Groupes associatifs et autres : SGI France et SGF, Association pour promouvoir la culture, l'éducation et la paix (ACEP, Paris 2°), Institut Européen à Sceaux ; Centre culturel à Trets ; Centre Soka d'Etudes des langues Européennes à Verrières-le-Buisson ; Centre culturel Victor-Hugo à Bièvres, etc.

La propagande est forte et active : Daisaku Ikeda lui-même à la faveur de rencontres avec de hautes personnalités du monde entier. En janvier 1987, il est même nommé membre d'honneur de la Commission internationale qui devait présider à la rédaction d'une " nouvelle Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen " ! (Initiative française restée sans suite).

8 juin 1989 : les concerts Min-On (création de D. Ideka) se produisent au Théâtre des Champs Elysées. Représentation exceptionnelle : Danses et musiques de France et du Japon au temps de la Révolution Française. Placée sous le haut patronage de la Mission du Bicentenaire de la Révolution Française et de l'ambassade du Japon, avec présence de D. Ikeda et de hautes personnalités des deux pays. Quelques jours plus tard, le président de la SGI est reçu à l'Institut pour une communication intitulée " Art et spiritualité en Orient et Occident ".

Enfin, les RESSOURCES : Empire financier considérable. Dans l'immobilier, écoles, collèges et universités dispensant l'éducation de Soka Gakkaï (3/2/87 : ouverture de l'université de Los Angeles). Investissements importants en France : le domaine des Forges à Trets, coût 5,4 milliards de francs ; le château des Roches à Bièvres a été acquis pour 43,5 millions de francs et converti en centre culturel Victor-Hugo (l'écrivain y séjourna en famille quelques étés, sans laisser de souvenirs impérissables).

Presse puissante dont un quotidien, Seiko Shimbum, tirant à 4,5 millions d'exemplaires et le magazine incontournable SGI de Tokyo.

Publications privées en France : Troisième civilisation, journal de la SGF ; DIX MILLE UN et NOUVELLES DE LA NSF ; disparues dans la tourmente de 1990, etc.

" Nous sommes le Soleil du Japon et l'espoir du Monde. Tous les peuples du monde doivent être amenés à croire à la vraie religion. .. Nous personnifions le vrai bouddhisme. Le christianisme est une affaire de snobs qui aiment le tweed anglais, les films français et le whisky américain... " dixit la Nichiren Shôshû.

Et vive le 14 juin 2001 (cf. le poème du président Ideka à la jeunesse française en 1989).


(ETUDIANT !) - EN FRANCE, OU EN EST LA SOKA GAKKAÏ ?

Les premières plaintes au sujet de la Soka Gakkaï ont débuté en décembre 1980, d'une famille inquiète d'un mariage qui devait être célébré à Sceaux dans un temple "bouddhiste" - dont le bouddhisme semblait peu orthodoxe. Une cassette enregistrée au temple déversait une psalmodie ininterrompue, à prédominance de voix graves, presque gutturales, psalmodies lancinantes au rythme et au thème uniforme... La Soka Gakkaï et la Nichiren Schôshû ne faisaient alors qu'un. "Le soleil du Japon ne peut se lever sur le monde, affirmait Ikeda, que par l'union de la Soka Gakkaï et de la Nichiren Schôshû..."

En 1982, le rapport Vivien signalait la Soka Gakkaï parmi les sectes d'origine japonaise, mais les familles, durement touchées par l'embrigadement d'un des leurs et par son prosélytisme outrancier, attendaient que cet organisme soit ouvertement dénoncé comme coercitif. Dès 1987 puis 1988, des articles de revues publiaient deux analyses sous des titres évocateurs: "Puissante et peu connue" et "Une organisation avide de puissance".

Des articles de Presse signalaient ce "Bouddhisme peu orthodoxe et conquérant", s'étonnant des relations de M. Ikeda avec de hauts dignitaires français. Ces articles informaient surtout sur l'emprise financière et politique du groupe et très précisément sur des tentatives d'espionnage technologique : des implantations de la Soka Gakkaï (le groupe laïc) et la Nichiren Schôschû (l'école des moines), puis le film de la BBC exploité dans une émission ARTE sur les sectes qui va révéler au grand public le vrai visage de la Soka Gakkaï.

L'augmentation constante de plaintes concernant la Soka Gakkaï et l'inquiétude exprimée par les familles sont fonction de l'inquiétante extension de cette dernière à travers la France. Combien sont-ils ? aux environs de 6000, pensait-on en 1995. Pas de publicité tapageuse, ni tract ni affiche, pas de conférence, par le " bouche à oreille "; discrète et efficace, la Soka Gakkaï tisse sa toile. Certaines provinces et certains milieux semblent "privilégiés" : la région parisienne avec le temple de Sceaux, centre spirituel (!) mais aussi commercial ; la région Centre avec des groupes de vint à trente, répartis dans des petites villes de Touraine et du Poitou; le midi de la France, aussi bien à l'ouest (Toulouse, Pau) qu'à l'est où le temple de Trets dans le Var, reçoit les pèlerinages d'été et les enfants pour des camps de vacances.

M. Ikeda est soucieux de son image d'ambassadeur de la paix, de la culture japonaise, voire universelle, voilant ainsi ses ambitions politiques.

Aussi les responsables régionaux visent-ils les ETUDIANTS de toutes disciplines, avec une prédilection pour le milieu musical, que l'on constate envahi dans plusieurs universités. La Soka Gokkaï s'intéresse également aux postes d'influence économique et administrative. On ne parle plus à Paris de visite à l'Elysée (Tiens donc ???). Mais dans des circonscriptions déjà bien noyautés, une stratégie s'implante et sous une forme inquiétante : qu'un membre de la Soka Gakkaï accède à un poste de direction, une période de prosélytisme s'instaure. Et sur tel ou telle qui se montre réticent à l'invitation d'adhérer, tombe une campagne de malveillance, de pression, d'intimidation... A l'inverse, si c'est un membre du personnel, il va semer la zizanie et provoquer des plaintes pour déstabiliser la direction. Une solution miracle est alors conseillée pour remédier à une situation qui devient angoissante: "Récitez le Nam Mysho Renga Kyo", ce mantra dont l'effet aliénant devient de plus en plus perceptible sur des adeptes engagés (ou récemment libérés !).

Il faut noter que pour leurrer son public, depuis sa rupture avec les moines bouddhistes de Nichiren Shôshû, la Soka Gakkaï a créé des associations par région: Associations S.G. de Nichiren, qui n'ont plus rien à voir avec l'école des moines mais veulent ainsi affirmer un lien (illusoire) avec le bouddhisme d'origine (qui n'a rien à voir avec ces mouvements et s'en est bien démarqué !).

Extraits du bulletin Bulles (UDAFI) et autres publications.

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